Quelle langue inclusive pour le droit ? Etude comparative des intérêts et enjeux de l’utilisation en droit de quatre formes linguistiques d’inclusivité : les termes épicènes, la parité linguistique, le point médian, le système al.
Les débats politiques français sur la rédaction des textes juridiques et administratifs s’emparent depuis quelques années de ce qui est couramment appelé « écriture inclusive ».
Quelques pistes vers une rédaction de la langue juridique française qui soit non-sexiste et plus inclusive au regard des différentes orientations et identités de genre existantes sont alors proposées dans ce mémoire. Au regard de la diversité des courants féministes et queer, ainsi que de leur conséquentes différences de revendications concernant l’égalité et l’inclusion, cette recherche établit une comparaison entre différentes formes linguistiques d’inclusivité proposées : les termes épicènes, la parité linguistique, le point médian, le système al.
Plan d’analyse :
- Choix méthodologique: démarche interdisciplinaire (linguistique, sociologie, droit), sources doctrinales ou institutionnelles, réalisation d’entretiens compréhensifs auprès d’associations féministes et queer.
- Analyse des enjeux, intérêts et limites de 4 formes linguistiques d’inclusivité (épicène, parité linguistique, point médian et système al). Comparaison de ces formes dans une étude de cas centrée sur les articles L.1225-3, L.1225-4 et L.1225-4-1 du Code du Travail.
- Enjeux d’une transformation linguistique plus égalitaire et inclusive dans l’ensemble de la langue juridique.